Lorsque mon mari Dietrich est décédé en 2016, je me suis sentie extrêmement seule, les larmes aux yeux chaque jour. Comment pouvais-je maintenir une relation d’amour avec mon époux après son départ ?
Lorsqu’il était à l’hôpital, je l’appelais tous les matins pour lui souhaiter une bonne journée et prier avec lui au téléphone. Après son décès, j’ai continué à l’appeler tous les matins, comme si j’appelais le ciel, demandant à mes anges de me mettre en contact avec mon mari. Je parlais à Dietrich, même si c’était un dialogue à sens unique. Cela m’a beaucoup aidée à surmonter mon chagrin et ma solitude. J’avais l’impression qu’il m’entendait.

J’ai également lu tous les livres que j’ai pu trouver à la bibliothèque sur l’au-delà, y compris son ouvrage « La vie éternelle dans le monde des esprits ». J’ai appris que je pouvais perpétuer l’amour que nous avions partagé sur Terre, car l’amour transcende tout, et j’ai senti sa présence lors de ses visites.
Au fil des ans, des amis médiums m’ont transmis des messages porteurs d’espoir et d’intérêt. Certains sont clairvoyants (ils voient des images), d’autres clairaudients (ils entendent), d’autres encore clairsentients (ils ressentent les émotions et les vibrations énergétiques).
Le monde des esprits existe bel et bien. Nous sommes nés pour vivre éternellement avec nos êtres chers dans le monde des esprits après notre mort. Mais la communication a été rompue à cause de la chute de l’homme, comme mentionné dans la Bible (Genèse, chapitre 3).
Dans le monde moderne d’aujourd’hui, certains scientifiques s’affairent à inventer une « machine à communiquer avec le monde des esprits » qui leur permettrait de capter les différentes vibrations provenant de l’au-delà. C’est une période où de nombreuses inventions deviendront possibles grâce à la providence divine, et au milieu des guerres et des rumeurs de guerre, un monde de paix meilleur s’établira, avec une meilleure communication pour tous. Cela me remplit de joie.
Je souhaite maintenant partager avec vous mon dernier message reçu de l’au-delà.
LECTURE SPIRITUELLE
La médium a commencé par décrire une pièce souterraine baignée d’une lumière céleste. Un ange était assis à une table. L’endroit ressemblait à un hôtel d’antan, avec une atmosphère autrichienne typique du Tyrol. Un deuxième ange, faisant office de garde, l’a accompagnée à l’étage.
Là, se tenait un homme séduisant, plus grand que la moyenne, avec un magnifique sourire : mon mari, Dietrich. Il m’a serrée fort dans ses bras en me disant merci. Il m’a montré la structure en forme de diamant à quatre positions, le magnifique fondement de l’univers.
Il a dit que j’étais une championne pour surmonter les épreuves et m’a donné des outils pour affronter de nouveaux défis. Il m’a dit que même si personne ne lisait mes histoires pour l’instant, elles deviendraient un trésor. J’ai tant d’histoires à raconter où je suis sortie victorieuse. Il m’a demandé de préserver toutes mes histoires et d’en écrire davantage. De continuer tout le travail qu’il avait laissé inachevé. D’écrire mes mémoires ; c’est très précieux, notre vie ensemble.

Il y avait ensuite un champ ouvert avec deux maisons, et il voulait me les montrer toutes les deux.
La première est une grande maison où travaille une équipe de nombreuses personnes, en collaboration avec de nombreux anges. Ils observent ce qui se passe sur Terre. C’est un lieu de haute technologie, où il accomplit sa mission publique officielle. Son travail consiste à rechercher des personnes capables de recevoir une compréhension plus profonde de la vérité. La passion de Dietrich est de transmettre une vérité plus profonde, une compréhension sans limites. Il sera éternellement un étudiant de la vérité.
L’autre bâtiment est une petite cabane, composée de seulement deux pièces. Il n’y a ni salle de bain ni cuisine, car elles ne sont pas nécessaires dans le monde spirituel. C’est un endroit très rustique, dans les montagnes, semblable aux chalets autrichiens. Les montagnes représentent le monde spirituel supérieur. C’est là que Dietrich se retire pour des moments de solitude avec Dieu, où il se ressource après l’intensité de sa mission.
Il se rend dans cette cabane de montagne avec un stylo et du papier. Là, il médite et converse avec Dieu. Dieu lui donne un thème et il le développe, notant l’inspiration au fur et à mesure qu’elle lui vient. Il a un carnet et un crayon ; rien de sophistiqué. Lorsqu’il reçoit ces compréhensions, il les transmet aux gens sur Terre.
Cette cabane est son havre de paix, l’endroit où il aime être seul avec Dieu. C’est son lieu de repos, un endroit pour recharger ses batteries loin de l’intensité du travail. C’est un endroit simple, et cela lui suffit. Maintenant, il vit dans sa cabane de montagne et s’y plaît, mais il souhaite que je bénéficie de plus de confort. Il prépare quelque chose de très digne pour moi, comme pour une reine, et de nombreuses surprises merveilleuses, dans un endroit magnifique du monde spirituel, pour mon arrivée !
Dietrich a dit qu’il sait que je lui manque. Il me manque différemment car il me rend visite régulièrement. Il peut m’entendre, même quand je ne l’entends pas. Il aimerait pouvoir me parler ouvertement et me faire rire. Il m’a suggéré de pratiquer la thérapie par le rire. Il a dit que nos conversations et mes réactions lui manquent. Il est très fier de moi.
Concernant nos ancêtres, ils sont si nombreux. Beaucoup de personnes se manifestent et apportent de la nourriture. Je bénéficie de beaucoup de soutien et de beaucoup de gratitude. Ils apportent de bonnes choses, la guérison, de quoi nourrir mes enfants, de l’amour et de la tendresse. Un homme apporte des tomates. Une femme, probablement ma mère, me rappelle comment tirer le meilleur parti de chaque situation. Même avec seulement des carottes, on peut préparer une délicieuse soupe. Elle était reconnaissante de ce qu’elle possédait. Elle savait concocter des plats délicieux avec presque rien. Les parents de Dietrich ont apporté du vin dans de lourdes caisses, chacune ornée d’une étiquette témoignant de leur amour au fil des ans, un geste vraiment touchant. Dietrich m’a offert un énorme cœur en chocolat et un câlin d’adieu.
Le véritable amour voyage partout !