Quand mes enfants adultes sont rentrés pour Noël, mon fils a proposé de regarder un épisode de « Stranger Things ». Ma fille a ajouté que la série était très populaire chez les jeunes et comptait de nombreux fans. Le titre m’a intriguée, même si je n’appréciais pas l’atmosphère sombre et angoissante de certaines scènes. L’histoire parle des enfers, de l’ouverture des portes de l’enfer et du déchaînement du mal.
La série raconte l’histoire d’une ville qui ouvre des portails vers « l’autre monde », ou plutôt une ombre de notre monde (appelé « le monde à l’envers »). Les entités de cet autre monde sont perçues comme des esprits maléfiques qui tentent d’envahir notre monde à travers ces portails. Mais grâce aux efforts des personnages principaux (principalement des enfants, et surtout l’héroïne, El, 11 ans, qui possède des pouvoirs psychiques), ils parviennent à refermer le portail. Finalement, les entités maléfiques sont renvoyées dans leur monde, privées de tout pouvoir et incapables de conquérir le nôtre. Mes enfants ont conclu que cette série télévisée contenait une part de vérité.
Lorsque le monde de paix régnera et que le prince du mal sera vaincu, Dieu enverra ses anges et ses collaborateurs œuvrer avec le Christ revenu. Les portes de l’enfer seront les premières à s’ouvrir, ultime front de bataille entre le bien et le mal, comme l’illustre si bien la série « Stranger Things ».
L’un des ministères de Jésus était de libérer les hommes des esprits mauvais et de chasser les démons. Lui-même a rencontré Satan lors d’un jeûne de quarante jours dans le désert. Il lui a dit : « Retire-toi, Satan ! » et « Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. »
Au moment du Second Avènement, par la puissance du Christ, nous pourrons chasser les esprits et les forces du mal, afin que le bien, un monde nouveau de réconciliation, de paix et d’amour, puisse advenir. Le nouveau Christ ouvrira les portes, lèvera les barrières et montrera le chemin pour établir le royaume sur la terre comme au ciel.
Alors que Père Moon était incarcéré à la prison de Danbury et Mère Moon à leur domicile d’East Garden à Tarrytown, le 1er février 1985 à 3 heures du matin, ils accomplirent une cérémonie. Ils proclamèrent que les portes de l’enfer dans le monde des esprits seraient détruites et que tous les obstacles bloquant le passage vers la Terre seraient levés. Ainsi, ils ouvrirent la voie à l’expression du cœur.
De plus, nous sommes entrés dans une ère où nos ancêtres, nos grands-pères et grands-mères, peuvent descendre à nos côtés et nous guider en toutes choses.
Il faut du temps pour que les prières et les déclarations soient exaucées. Ce qui a été demandé ou proclamé avec un cœur sincère se réalisera assurément. Étrange, n’est-ce pas ?
Jésus
Les signes des temps annoncent de bonnes nouvelles
Avant même que les voisins n’aient enlevé leurs décorations d’Halloween, les maisons de mon quartier se paraient déjà de décorations de Noël. La veille de Thanksgiving, presque toutes les maisons étaient illuminées de gaieté et de joie.
Quand le sapin de Noël est arrivé au Rockefeller Center à New York, les New-Yorkais ont été stupéfaits de découvrir dans ses branches, plus surprise encore qu’eux, une adorable petite chouette, les yeux grands ouverts d’émerveillement. Cette chouette ne comprenait pas comment elle avait pu parcourir une telle distance depuis les profondeurs de la forêt jusqu’au Rockefeller Plaza, un endroit qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Affamée, elle semblait abasourdie de rencontrer les habitants affairés et anxieux de la « Grosse Pomme ».
C’était un signe. Dieu Tout-Puissant avait envoyé un message aux New-Yorkais avec la plus belle décoration que le sapin de Noël ait jamais portée. Car la chouette est un oiseau bienfaisant, protecteur et sage. Elle protège les humains la nuit et porte bonheur, annonçant changement et nouveaux départs empreints de sagesse.
Dans le froid glacial de décembre, cette chouette nous a tous apporté joie et réconfort.
Entre-temps, la petite chouette, baptisée « Rocky », a été nourrie, soignée et relâchée dans la forêt.

Dans mon jardin, au cœur de la vallée de l’Hudson, nous voyons passer toutes sortes d’animaux. Ma voisine Leanne donne des noms aux cerfs qui nous rendent visite. L’un d’eux s’appelle Stella. Il y avait aussi Haribou, le mâle dominant avec ses grandes cornes. Fin octobre, alors que je prenais un café avec des amis sur ma terrasse, un faon s’est mis à courir après sa mère et, sous nos yeux, s’est mis à téter.

Il y a Blackie, le chat sauvage, qui vit dans les buissons et refuse d’habiter la niche avec sa couverture chauffante. Il préfère de loin la nature, là-bas, dans les buissons. Mais chaque jour, il vient chez Leanne pour manger.
L’hiver dernier, j’ai donné des noms à deux grands oiseaux visiteurs qui venaient souvent, toujours ensemble. Halifax et Margot choisissaient toujours le même arbre.
Dieu créa le monde au commencement. Il demanda à Adam, le premier homme, de nommer chaque animal. Nous étions censés être les maîtres de la création et régner sur le monde avec amour. Mais Adam et Ève ont chuté. C’est pourquoi Dieu a dû envoyer Jésus, le Messie, notre sauveur. Jésus a parlé des noces de l’agneau qui auront lieu à son retour.
Puissions-nous reconnaître les signes des temps.
Guérison de Noël et Déclaration des Cinq
Lorsque Jésus bien-aimé est venu sur terre il y a 2000 ans, ce n’était pas en vain.
Sa méthode de guérison reposait sur le véritable amour !
Il était un père.
Il prêchait.
Il priait.
Il guérissait.
Il sauvait.
Il a promis de revenir.
Il revient pour une raison.
Pourquoi Jésus doit-il revenir ?
Tout est question d’amour.
Il doit nous enseigner comment mari et femme peuvent s’aimer pour l’éternité.
Le divorce appartiendra au passé.
Les traumatismes appartiendront au passé.
Les larmes seront taries.
Le péché originel sera complètement effacé.
En tant que véritables enfants de notre Père céleste, nous retrouverons notre place originelle et bâtirons le royaume sur la terre et dans les cieux.
Déclaration des Cinq
(Cinq, cinq, vingt-cinq est le précurseur d’un tel âge !)

En mai dernier, nous avons organisé une réunion de famille française chez André et Raymonde. Pendant deux jours, nous avons discuté sans relâche et partagé nos histoires. C’est la méthode de thérapie la plus efficace et la plus fructueuse : la parole.
Partager nos sentiments nous a permis de guérir mutuellement nos blessures, nos douleurs, nos traumatismes et autres souffrances ! En nous guérissant les uns les autres, nous avons pu guérir notre terre.

Le 5 mai 2025, cinq d’entre nous (plus André, en remerciement de son soutien indéfectible) avons fait une déclaration, convaincus d’avoir trouvé la meilleure méthode de guérison : la parole.
Au château d’André et Raymonde Meyer, Lake Elsinore, Californie :
Elisabeth Seidel
Agnes Rendel
Beatrice Yoshioka
Solange Weiss
Raymonde Meyer
Andre Meyer
Déclaration des Mères françaises bien-aimées, ancêtres du Siècle d’Or, auprès de la Sainte Mère Han, déclarent :
En tant que Vraies Mères françaises, nous sommes capables de tout guérir, y compris les péchés de notre nation et tous les torts que nous réparons.
Accueillez la douleur, pardonnez.
Les portes du Royaume des Cieux sont ouvertes pour la première fois et pour tous.
Dieu, notre Père céleste, nous porte dans sa Main.
Les Cinq veulent assumer leurs responsabilités et être les gardiens du véritable amour !
Approfondir les relations
J’ai visité Vienne avec la délégation américaine pour le festival « La paix commence avec moi ». Alors que nous nous promenions au cœur de Vienne (notamment à la cathédrale Saint-Étienne où Dietrich assistait à la messe), nous avons rencontré un membre français de la Fédération pour la paix mondiale et nous avons entamé une conversation.
Bien qu’il soit d’origine allemande, il vivait en France depuis de nombreuses années et nous a expliqué qu’il avait des difficultés à nouer des relations profondes et authentiques. De ce fait, il se sentait insatisfait, un peu déprimé, et avait l’impression que sa vie était au point mort. Nous l’avons encouragé : « N’abandonne jamais, persévère, tu finiras par y arriver. »
Mais n’est-il pas vrai qu’il faut être deux pour danser le tango ? Pour vivre heureux, nous devons faire la paix avec nous-mêmes, au sein de notre famille, mais aussi avec nos voisins, et établir des relations profondes et authentiques pour nous sentir valorisés, acceptés et compris. L’amour, cet échange, est un flux continu qui revient à celui qui donne. Nous naissons ainsi : pour tisser des liens en famille, pour nous connecter à notre communauté avec amour, empathie et bienveillance. Personne ne devrait se sentir seul ou négligé.
Au sein de la chaleureuse communauté de Fairbanks Square, je me souviens de Stephan, qui faisait chaque jour plusieurs allers-retours au broyeur à déchets. Marcher deux minutes depuis son appartement plusieurs fois par jour était bon pour sa santé ; cela faisait dix minutes, l’équivalent d’un bon exercice pour un homme de 90 ans. Mais surtout, à Fairbanks, il y a de nombreux bancs sur le chemin du broyeur à déchets et, en Californie du Sud, on y croise souvent quelqu’un. Stephan avait ainsi de nombreuses occasions chaque jour d’engager la conversation, ce qui était encore plus bénéfique pour sa santé que la marche. Il a d’ailleurs été la première personne à qui j’ai parlé de ma communauté et de notre devise : « Ensemble, nous pouvons bâtir un monde de paix, une famille à la fois. » Ses encouragements m’ont fait chaud au cœur.
Ce qui caractérise aussi Stephan, c’est son extrême serviabilité. Quand nous n’arrivions pas à monter notre canapé, je lui ai demandé s’il connaissait un jeune homme qui pourrait nous aider. Il m’a répondu que c’était lui et qu’il pouvait le monter sur-le-champ.
Stephan est très fier de sa femme, Judith. Il raconte qu’elle va à l’église tous les matins pour donner la communion. J’étais déjà très impressionnée en l’entendant. Judith et moi nous sommes donc rencontrées et nous avons beaucoup prié ensemble, partageant de précieux souvenirs d’amour, de joie et de tristesse. C’est à elle que j’ai passé un moment très difficile. Après le passage des pompes funèbres pour emporter le corps de Dietrich, j’ai dit à Judith : « Je viens dîner chez toi ce soir. » Elle est venue me chercher avec Cathy, une autre voisine formidable et ancienne religieuse. J’ai donc dîné avec Judith et Stephan, et déjeuné avec Cathy.
Je veux m’efforcer de rendre les choses autour de moi plus joyeuses et plus agréables. Je veux prendre le temps de saluer quelqu’un avec un sourire et, comme Stephan, rendre service à quelqu’un aujourd’hui.
Jésus n’a-t-il pas dit : « Aimez votre prochain comme vous-mêmes » ? Aimer son prochain, c’est déjà aimer Dieu.
À propos de la prière
À propos de la prière : La prière accompagnée de larmes libère le cœur et nourrit l’âme. Parlez à Dieu comme s’il était votre Père ou votre Mère idéale, en partageant vos sentiments de joie, de tristesse, d’inquiétude, de douleur, de déception, d’échec, de victoire et de libération.
En ce moment de l’histoire, Dieu, notre Père céleste, désire retrouver tous ses enfants et communiquer avec chacun d’entre nous. Nous vivons une époque exceptionnelle où nous pouvons renouer des liens et ressentir sa présence.
Quelques mots de mon cher époux sur la prière:
La prière est une condition nécessaire pour approfondir notre vie de foi. Au-delà de cela, je m’efforce de concrétiser l’objectif que la vie elle-même devienne prière, une expérience enrichissante et joyeuse.
Puisque la prière est l’expression de notre communion avec Dieu, nous devons connaître notre partenaire : sa volonté, son caractère, son désir et même son opinion à notre égard. Jésus-Christ nous a révélé la souffrance du Père face à la perte de ses enfants dans la parabole du Fils prodigue. Malheureusement, ce message central est souvent occulté par une attitude impersonnelle envers Dieu, une attitude née d’une survalorisation de son omniscience, de son omnipotence et de sa sainteté. Si nous comprenons Dieu avant tout comme notre Père aimant, dont le cœur est affligé par le rejet de l’homme, alors nous saisissons toute la dimension de sa compassion pour le retour rapide de tous ses enfants. Ce sera le fondement de notre nouvelle compréhension de la prière. Le « Tu » que nous adressons à Dieu doit être plus proche, plus intime que celui que nous adressons à notre ami le plus cher, à notre conjoint, ou même à nous-mêmes.