Un jour, mon mari Dietrich a dû être hospitalisé pour divers problèmes de santé. Ma fille Diesa, pour qui son père est un héros, a décidé de jeûner sept jours pour sa guérison complète. C’est une longue période sans nourriture, avec seulement de l’eau. Il faut s’y préparer mentalement. C’est un véritable défi pour le corps de s’adapter, et pour l’esprit de déterminer le but de ce jeûne et le résultat escompté.

Le dernier jour du jeûne, pour lui témoigner leur soutien, Jessa et Nurie, deux amies de Dietrich, se joignirent à elle pour son offrande. Ce jour-là même, Dietrich guérit complètement.

Je n’oublierai jamais le soutien qu’elles nous ont apporté dans les moments difficiles. L’amitié est précieuse, tout comme l’amour particulier qui unit un père et sa fille.
Une autre fois, alors que Diesa s’apprêtait à partir en Haïti pour un programme destiné aux jeunes femmes, elle s’est envolée pour Vienne, en Autriche, avec son frère Christopher, afin de passer Noël avec nous. Deux jours avant Noël, leur père a été victime d’un AVC, bouleversant notre vie. Diesa est restée deux semaines de plus avec nous avant de s’envoler directement pour Haïti. Une fois encore, elle a jeûné trois jours pour son père bien-aimé.
Dietrich s’est rétabli, mais sa convalescence a été longue, douloureuse et éprouvante. Il s’en est finalement remis.
Je crois que le jeûne, la prière, les bonnes actions et la réparation contribuent à la guérison du corps et de l’âme, et enrichissent notre vie spirituelle.
Nous pouvons être malades pour des raisons physiques, mais aussi par héritage des générations passées.
J’ai compris que l’anxiété dont souffrait ma mère m’a été transmise. Sa vie a été difficile. Son premier enfant est mort-né. C’était pendant la Seconde Guerre mondiale, et la sage-femme était ivre, m’a-t-elle confié. Ainsi, alors qu’elle me portait, elle devait être rongée par l’angoisse.
Je me souviens que mon médecin, le docteur Teubl, m’a dit que nous pouvons hériter des problèmes des générations passées, mais que nous pouvons tout guérir au cours d’une génération.
Je crois aussi que l’amour guérit tout. Mon mari a été pour moi un guérisseur de l’âme. Il l’a également été pour mon père. Il a aussi été un guérisseur pour de nombreuses personnes tout au long de sa vie.
Les jeûnes, les prières et l’amour que l’on a prodigués à Dietrich ont prolongé sa vie et lui ont fait se sentir mieux, aimé et apaisé. Guérissons-nous mutuellement de nos fardeaux afin que le monde devienne un monde que nous aimons vraiment ; et aimons-nous les uns les autres de l’amour qui vient de notre Père céleste.

