Il n’y a pas de force plus grande contre le mal dans le monde que l’amour d’un homme et d’une femme dans le mariage.
~ Cardinal Raymond Burke
En parcourant Facebook, je me suis arrêtée sur cette phrase du cardinal Burke. Je l’ai longuement savourée. Elle était illustrée d’une magnifique peinture représentant un homme et une femme dansant tendrement ensemble, sous le regard de leurs enfants, âgés de cinq et sept ans, semblait-il. Quelle belle image ! L’amour est la force la plus puissante qui soit.
Le mardi 13 août 1963, j’écrivais dans mon journal : « C’est merveilleux de penser que bientôt j’aurai 18 ans, toute une vie à vivre, tant de choses à découvrir, et sans encore savoir qui sera l’homme de ma vie. »
Avance rapide jusqu’en février 1977. Quelques jours avant notre mariage, le 21 février, je me trouvais à la bibliothèque du domaine de Belvedere avec de nombreux célibataires. Nous étions venus écouter un discours du révérend Sun Myung Moon.
J’avais entendu dire que le Père Moon, comme on l’appelle, s’apprêtait à célébrer une bénédiction du mariage sacré. Au lieu d’un discours, il nous a demandé si nous souhaitions qu’il commence immédiatement à nous mettre en couple ! J’ai été surprise, un peu sous le choc, et soudain envahie d’impatience.
Le Père Moon a commencé sur-le-champ. Il demandait à un homme de se lever, posait quelques questions, puis désignait une femme dans l’assistance. Les deux se rendaient ensuite dans une autre pièce pour discuter et décider s’ils acceptaient l’union. S’ils acceptaient, ils retournaient à la bibliothèque et s’inclinaient devant le Père et la Mère Moon. Cet après-midi-là, douze couples furent formés. Le lendemain, les rencontres se poursuivirent.
Lorsque nous fûmes mis en couple, Dietrich et moi avons brièvement échangé quelques mots. Il m’a dit : « Je t’aime bien. » J’ai répondu : « Moi aussi. » Tandis qu’il tenait mes mains, je plongeai mon regard dans ses yeux verts romantiques et me sentis transportée dans un monde céleste où Dieu me disait : « Je t’aimerai à travers lui. » Quelques jours plus tard, le 21 février 1977, la cérémonie de bénédiction du mariage sacré a eu lieu avec 74 couples.


Je suis donc entièrement d’accord avec le Cardinal Burke : il n’y a pas de force plus grande contre le mal dans le monde que l’amour d’un homme et d’une femme unis par les liens du mariage.