Parce que mon mari et moi étions si proches de notre vivant, nous partagions tout ; nous parlions beaucoup ; nous étions l’âme sœur.
Alors bien sûr, je continue de partager beaucoup de choses avec lui depuis son décès il y a plusieurs années.
Je lui parle en regardant sa photo ; je lui écris des lettres. Parfois, il me répond, par une profonde intuition, une émotion, une présence subtile, une certitude, une phrase d’amour qui surgit de nulle part, comme l’autre jour. Alors, la joie envahit mon cœur comme un fleuve de paix, un sentiment de protection et l’affirmation de l’éternité.
N’est-ce pas l’espoir le plus cher à l’humanité que de vivre éternellement ? Qu’il y ait une vie après la vie ?
Je suis actuellement dans ma ville natale, un petit village charmant niché au cœur des Alpes françaises. Mon amie Annick y tient une librairie-boutique et elle vend les livres de mon mari. L’autre jour, alors que je lui rendais visite pour savoir si elle avait besoin de nouveaux ouvrages, elle m’a répondu par l’affirmative. J’étais surprise qu’elle puisse vendre des livres en anglais dans cet endroit si reculé.
Un homme, qui choisissait des livres dans la boutique, a entendu notre conversation et m’a demandé si j’étais auteure. J’ai répondu : « Principalement mon mari, mais j’ai aussi publié mes mémoires. » Nous avons continué à bavarder et il m’a donné sa carte. Il s’appelait Thierry et c’était un médium !
Peu après, il m’a dit que mon mari, Dietrich, était venu de l’autre côté pour nous saluer. Thierry et mon mari ont entamé une conversation qu’il m’a rapportée. Dietrich poursuivait son travail là-bas et, selon lui, tout y était amplifié, et en un sens doté d’une puissance accrue.
Ils semblaient avoir une conversation agréable. À la fin, Thierry a acheté un des livres de mon mari, « La Vie éternelle dans le monde des esprits », coécrit par Dietrich F. Seidel et Jennifer P. Tanabe. J’étais un peu surprise par cette rencontre, mais comme l’a dit Thierry : « Rien n’arrive par hasard. »
En sortant de la librairie, j’ai dit en plaisantant à mon mari : « Dietrich, tu as oublié de me faire un câlin ! »
Quelques jours plus tard, j’ai reçu un courriel de mon amie Elizabeth Kiedler (elle aussi médium) qui m’a transmis un message de Dietrich :
À ma bien-aimée épouse Elisabeth [c’est moi], beaucoup d’amour et de bénédictions. Je te serre fort dans mes bras pour toujours. Je ne te lâcherai jamais. Dietrich.
Voilà le genre de conversation que nous avons ensemble, avec un petit coup de pouce de nos amis. Pour nous, il est tout à fait naturel de poursuivre notre relation grâce à l’amour que nous partageons.