Lors d’une visite à ma belle-mère Oma, âgée de 97 ans, à Vienne, j’ai été surprise de la voir encore lire. Je pensais qu’elle se contentait de feuilleter des magazines ou de regarder la télévision pour se divertir, lorsqu’elle n’était pas en excursion ou en train de jouer aux dominos.
Mais à ma grande surprise, elle lisait un livre de l’auteure américaine Pearl Buck, intitulé « Die Große Liebe », ce qui signifie « Le Grand Amour ».
Incroyable ! À 97 ans, elle lit des histoires d’amour ! J’ai réalisé que cet idéal ne meurt jamais. À 100 ans, on peut encore rêver d’amour, du grand amour, de l’âme sœur. Cette quête est sans fin et la lecture d’histoires d’amour est passionnante, enrichissante et profondément gratifiante.
J’ai dit à Oma : « Je sais qui est mon grand amour pour toujours. » Et elle me faisait lui raconter encore et encore ma rencontre avec Dietrich, son fils, ce fut le coup de foudre. Et comment cet amour est resté intact pendant nos quarante années de mariage et même au-delà.
Nous naissons ainsi : l’amour fait partie intégrante de notre être, et c’est le sujet le plus passionnant, même à 97 ans.
Entretenir un amour véritable est un travail de longue haleine. Si vous ne l’avez pas encore trouvé, ne désespérez pas. Un jour, chacun de nous trouvera son amour véritable, unique et éternel. J’en suis convaincue.
Répandons l’amour autour de nous : plus de mots doux, plus de sourires, plus de gestes de bonté spontanés, et surtout, si quelqu’un vous agresse, répondons avec bienveillance. Changeons-nous pour que le monde de l’amour et du cœur devienne réalité.
Sur la photo, vous pouvez me voir avec mon cher Dietrich, Oma, et la sœur de Dietrich, Gisela, au célèbre Prater de Vienne.
