Treizième Message de paix

Date : 17 mars 2007

TITRE : UNE VISION PROVIDENTIELLE DE L’ÈRE DU BASSIN DU PACIFIQUE À LA LUMIÈRE DE LA VOLONTÉ DE DIEU (I) Les États-Unis et la future orientation des Nations unies et du monde

Quand commence la paix ?

Au début de cette année 2007, la septième année de Cheonilguk, j’ai déclaré une année de jubilé dans la providence de Dieu, une année de jubilé comme l’humanité n’en a jamais connue depuis des millénaires. Dieu a abondamment béni cette année sainte.

Un examen attentif des progrès de l’histoire, vous révèlera sans nul doute le dessein de Dieu et vous Le sentirez inlassablement présent dans les coulisses de l’histoire.

Considérons l’histoire de la civilisation, qui naquit autour de quatre grands fleuves. La civilisation égyptienne née sur les bords du Nil nous est familière, ainsi que la civilisation mésopotamienne née entre le Tigre et l’Euphrate, ou encore la civilisation indienne née sur les bords de l’Indus ou la civilisation chinoise dont le berceau fut le fleuve Jaune. Au fil du temps, la civilisation aborda les rives de la Méditerranée : les cultures péninsulaires de la Méditerranée fleurirent en Grèce et à Rome.

L’histoire suivit son cours, avec l’émergence de la culture continentale européenne. Prenant le relais de cette civilisation continentale, la culture insulaire britannique prit ensuite son essor dans la sphère atlantique. La Grande Bretagne, maîtresse des sept mers, déploya sa puissance d’Empire « sur lequel le soleil ne se couche jamais », avant de léguer sa splendide culture à l’Amérique du Nord. Ce sont là les données de l’histoire. En touchant le continent nord-américain, la civilisation humaine revêtit les habits de la démocratie, taillés dans l’étoffe du christianisme.

Cette civilisation brandit l’étendard de la liberté de religion et du respect des droits humains, luttant contre le communisme qui cherchait à établir une souveraineté du mal athée. Par ses victoires dans les première et deuxième guerres mondiales puis dans la guerre froide, l’Amérique triompha du totalitarisme et du communisme.

Or, cette victoire ne traduit pas simplement un triomphe américain et le développement de la civilisation humaine ne s’est pas arrêté là. La victoire est arrivée du fait que Dieu avait choisi et établi les États-Unis comme le deuxième Israël, selon le dessein de Sa providence, préparant le peuple américain grâce au christianisme. Dieu a travaillé avec l’Amérique pour amener Sa providence à son degré actuel de maturité.

Le dernier acte du développement de la civilisation se joue maintenant. Le développement de la civilisation humaine a fait un tour complet du globe en arrivant dans la ceinture du Pacifique. Au stade actuel de la providence, l’histoire humaine va trouver son aboutissement dans la zone du bassin du Pacifique.

Nulle force ne peut désormais entraver la providence. Bien qu’il y ait eu des victoires et des défaites durant le cours de l’indemnité sous la souveraineté du mal dans l’ère précédant l’avènement des Cieux, rien n’a pu empêcher la montée en puissance de l’ère du bassin du Pacifique. C’est pour cette raison précise que Dieu a déclaré cette année de jubilé.

L’occasion manquée à l’époque de Jésus

À quoi ressemblerait le monde, si Jésus avait pu achever sa mission messianique durant sa vie sur la terre ? Jésus vint tel le Sauveur et le Messie pour sauver l’humanité entière. Il ne vint pas simplement sauver le peuple d’Israël, petite nation logée dans un coin de la Méditerranée. À l’époque, Rome, située au centre de la Méditerranée et qui était le coeur de la civilisation humaine, se tenait prête à régenter les mers. Le désir de Dieu était que Jésus commence par enseigner, puis guider Rome, pour amener le salut à toute l’humanité par le biais de la brillante civilisation romaine. Or, Jésus subit le terrible supplice de la croix, le récit biblique en fait foi. Après des millénaires de préparation, Dieu a enfin pu envoyer Jésus sur la terre comme Son Fils unique. Il est impossible de sonder le coeur de Dieu qui suivait fébrilement à la trace chaque fait et geste de Jésus. Sa mort fut une tragédie qui brisa le coeur de Dieu. Elle lui infligea une angoisse plus extrême encore qu’au moment où, dans le jardin d’Éden, la chute a perdu Adam et Ève, créés pour être les premiers ancêtres du genre humain. Voilà deux mille ans, depuis l’épisode de la croix, que Dieu, dans les coulisses de l’histoire, suit un chemin de souffrance qui dépasse l’entendement humain. Par ce cours, Il a préparé les États-Unis à être en position de deuxième Israël. Comme nation chrétienne incluant le catholicisme et le protestantisme ainsi que le monde orthodoxe, les États-Unis ont la mission d’amener l’harmonie et l’unité dans le christianisme au plus vite et, au XXIe siècle, d’accomplir la responsabilité qui avait été celle de l’Empire romain, mais qui ne s’est pas concrétisée du temps de Jésus. Dans le cadre de la providence de Dieu les États-Unis portent sur leurs épaules la responsabilité d’amener l’harmonie et l’unité parmi les six milliards et demi d’habitants du globe et de hâter la création d’un monde idéal de paix.

Où commence la paix ?

Le globe compte aujourd’hui six milliards et demi d’habitants dont presque cinq milliards sont nos voisins et notre parenté, nos frères et soeurs de la ceinture du Pacifique. (…) À partir du continent nord-américain, la providence de Dieu s’est épanouie dans la civilisation insulaire de l’archipel nippon ; sa position rappelle celle qu’a jadis tenue le Royaume-Uni. La voilà maintenant sur le point de sceller son destin aboutissant sur la péninsule coréenne, la patrie des Vrais Parents qui sont apparus sur la terre comme les sauveurs de l’humanité et le retour du Messie. La péninsule coréenne qui se tient dans une position semblable à celle de Rome à l’époque de Jésus, passe pour une zone de confrontation entre les sphères de la politique et de la religion, qui ont pour mission de résoudre les problèmes du monde. Au plan géopolitique, malgré les efforts déployés pour maintenir la paix sur la péninsule coréenne, cette région demeure la proie d’un des conflits les plus intenses. Les principes de la restauration par l’indemnité dictent que la civilisation doit porter ses fruits dans la région du Pacifique, à partir de la péninsule coréenne. Heureusement, pendant la guerre de Corée, les forces de l’ONU, coordonnées par les États-Unis, se sont mobilisées pour la péninsule. Mais elles n’ont pu reprendre entièrement la patrie de Dieu comme elles auraient dû le faire selon Sa volonté, laissant le travail à moitié fait. À partir de là, le conflit et les tensions se sont généralisés pendant la guerre froide, qui a vu le peuple coréen, privé de ses biens et déplacé, se mettre à chercher Dieu.

En cette période si intense, quels rôles précis incombent aux États-Unis et à l’ONU ? Norfolk et Hawaï (qui se situe au centre de la région du Pacifique) représentent les océans Atlantique et Pacifique ainsi que les cinq grands océans. Hawaï dans le Pacifique et Norfolk sur l’Atlantique servent de lien entre l’Est et l’Ouest et entre le Nord et le Sud. Avec le soutien et la protection du continent américain, Hawaï doit rassembler les nations insulaires du Pacifique pour préserver et défendre la région du Pacifique. Je dis cela car l’avenir de l’humanité dépend de la préservation de la région du Pacifique axée sur les États-Unis, le Japon et la Corée. Ayant pleinement conscience des plans de Dieu pour cette région, j’ai consacré à la paix mondiale trente-trois des plus belles années de ma vie, depuis le début des années soixante-dix, en m’appuyant sur l’Amérique. Quand je suis allé pour la première fois à Hawaï, en 1991, et que j’y ai prié, c’était un moment décisif, alors que j’étais en route pour rencontrer le président Kim Il-sung en Corée du Nord, afin de mettre fin à la guerre froide.

Une nouvelle culture de paix va germer dans le bassin du Pacifique transcendant les nations, les océans et les continents.

Qui devient artisan de paix ?

Les femmes du monde entier se joindront à l’oeuvre de la Vraie Mère pour donner naissance à ce nouvel âge d’une sainte civilisation de paix.

Le Vrai Père, champion dans huit domaines

Il se trouve que divers responsables religieux, intellectuels, politiques et autres, ici aux États-Unis et dans le reste du monde, m’ont décerné le titre de champion dans huit domaines de connaissance et de discipline spirituelle.

Le premier a trait à la connaissance de Dieu. Jusqu’ici, Dieu a été connu comme l’Être omniscient et omnipotent. Les gens se figurent Dieu comme un maître absolu sur un trône de gloire, totalement détaché des affaires de ce monde. Mais depuis le temps où je me suis lancé à la poursuite de la mission providentielle que Dieu m’a confiée, j’en suis venu à savoir que la relation entre Dieu et l’être humain est une relation parent-enfant. J’ai appris que Dieu était devenu le parent de la douleur, du chagrin et des lamentations depuis la perte de Ses premiers enfants, Adam et Ève. Toute ma vie, j’ai fait de mon mieux pour dissoudre la peine et le chagrin de Dieu et amener la libération totale de Son coeur. Finalement, le 13 janvier 2001, par la cérémonie de couronnement pour la souveraineté de Dieu, j’ai été en mesure de restaurer Son trône de gloire et de puissance et de le Lui offrir.

Le deuxième domaine a trait à la réalité de Satan. Tout au long de l’histoire, les êtres humains n’ont pas saisi l’identité du diable, Satan, qui a entraîné la chute et des maux de toutes sortes. Pendant quatorze ans, j’ai lutté désespérément pour découvrir tous les secrets du monde spirituel à travers maintes batailles épuisantes. Finalement, j’ai pu découvrir l’identité réelle de Satan, l’origine de tout mal. Plus encore, j’ai révélé au grand jour la stratégie de Satan et ses tactiques pour multiplier sa puissance. Après avoir découvert la stratégie de Satan pour souiller le lignage humain par la chute, je me suis lancé à fond dans l’entreprise de restaurer le lignage originel de Dieu.

Le troisième point touche à la condition humaine. D’où vient l’être humain, comment vivre, où devons-nous aller ? Pourquoi ce combat entre notre esprit et notre corps et ces luttes et conflits ? Y a-t-il un monde après la mort ? Si tel est le cas, comment devons-nous vivre sur la terre ? Ces questions et bien d’autres sont exposées en détail dans le Principe de la création que Dieu m’a révélé. J’ai une capacité intuitive de sonder les coeurs des hommes et des femmes et de prédire leur destin. Beaucoup de jeunes du monde entier viennent donc à moi en espérant que je leur trouverai le conjoint idéal.

Le quatrième domaine touche à la compréhension du monde spirituel. Le monde spirituel, le monde après la vie physique, est un monde qui existe bel et bien ; tous les êtres humains doivent s’y rendre dans le prolongement de leur vie terrestre. La vie humaine est un fil continu depuis la conception et la vie embryonnaire jusqu’à la vie éternelle, après que la mort met fin à nos fonctions vitales. Comprenons bien que de nombreux saints et sages qui ont vécu sur la terre dans l’histoire vivent à présent dans le monde spirituel. Ils assistent la providence de Dieu sur la terre, après leur nouvelle naissance comme bons esprits absolus suite à la Bénédiction nuptiale reçue des Vrais Parents. Chaque moment de notre vie sur la terre est enregistré tel quel dans le monde spirituel. Le jour où nous y allons, notre jugement s’appuie sur les données de notre vie. Aussi les êtres humains doivent-ils tous pratiquer une vie d’amour et se sacrifier pour une cause plus haute.

Le cinquième point touche à la connaissance de Jésus. J’en suis venu à comprendre la terrible tragédie de la crucifixion de Jésus ; il vint comme le Fils de Dieu, le Sauveur et le Messie, mais fut rejeté, y compris par les personnes que Dieu avait préparées. C’était la volonté de Dieu que Jésus, comme deuxième Adam, réalise le modèle de la famille idéale axée sur Dieu et se greffe sur l’humanité entière. Le christianisme est devenu le fondement de la civilisation occidentale avec Rome, puis le noyau des civilisations atlantique et pacifique. Il s’est toujours tenu en position d’épouse pour recevoir le Seigneur au second avènement ; aussi les chrétiens en particulier doivent-ils comprendre le coeur affligé de Jésus acculé à la croix et ne pouvant mener à bien la volonté de Dieu. Mes enseignements font la clarté sur le but de la venue de Jésus comme Messie, sur les limites du salut grâce à la rédemption par la croix ainsi que sur la raison et le but du second avènement du Messie.

Le sixième domaine a trait à la connaissance de l’essence de la Bible et des autres saintes écritures ; ces ouvrages de révélations secrètes permettent le retour à Dieu de l’être humain piégé dans l’ignorance après la chute des premiers ancêtres. Les Écritures exposent de nombreux points clefs en métaphores et symboles, dont le sens ne sera pleinement révélé que par le Messie envoyé du Ciel. Jésus est ainsi parvenu à dévoiler les contenus essentiels et le sens profond de l’Ancien Testament. De même, tous les secrets de Dieu touchant à la providence du salut, notamment l’idéal de la création, la chute et le chemin de la restauration, sont à présent clairement révélés par mon enseignement. Le Principe divin répond lucidement à toutes les questions soulevées par les divers textes sacrés.

Le septième point, c’est de connaître et de comprendre le but de l’histoire humaine ; l’histoire n’est pas une simple suite d’événements agencés au hasard. Elle prend une direction précise vers un certain but. C’est l’histoire de la providence de la restauration des êtres humains par l’indemnité et une histoire de restauration pour leur salut. Avec cette connaissance de l’origine et de la direction de l’histoire, j’ai pu prédire la fin soudaine du communisme et du matérialisme dialectique dans un discours donné en 1985 à Genève devant l’Académie des professeurs pour la paix mondiale. L’Union soviétique semblait alors à son apogée. Aujourd’hui, je déclare qu’il est temps pour toutes les nations et les religions de faire tomber leurs barrières. C’est ainsi que « l’âge d’un monde uni en Dieu » apparaîtra pour toujours.

Dieu guide l’histoire. Avec l’aide de la fortune céleste et, en nous appuyant sur l’ONU de type Abel, nous allons maintenant faire de rapides progrès vers un monde transcendant les nations et les religions, le Royaume sur la terre de Cheonilguk.

Le huitième domaine touche aux valeurs familiales. L’idéal de Dieu pour la création est de fonder de vraies familles dont Il soit le centre. La providence du salut a pour but de restaurer l’idéal de la vraie famille, idéal qu’Adam n’a pu accomplir dans sa propre famille, et d’établir par là même le fondement pour le Royaume de Dieu aux cieux et sur la terre. Le mouvement de Bénédictions en mariage que j’ai lancé est bien autre chose que de banales cérémonies nuptiales ; c’est un rite sacré pour ôter le péché originel et greffer le vrai lignage de Dieu sur les êtres humains.

Quand commence la paix ?

À Jérusalem, en 2003, sur le fondement de la victoire obtenue à force de sang, de sueur et de larmes, j’ai fait proclamer Jésus comme Roi des rois devant les cieux et la terre avec l’acquiescement du christianisme, du judaïsme et de l’islam. Dans la foulée, en 2004, j’ai été nommé roi de la paix dans un bâtiment du Sénat des États-Unis puis à l’Assemblée nationale de Corée. Plus tard, en juin 2006, s’est tenue la cérémonie du couronnement des Vrais Parents comme roi et reine de la paix aux cieux et sur la terre.