Date : Avril 2012
RASSEMBLEMENT POUR L’INAUGURATION DU « RÉSEAU MONDIAL DES FEMMES POUR LA PAIX »
Je souhaite accueillir chaleureusement les femmes dirigeantes, les figures de proue de la paix et les membres de la Fédération des femmes pour la paix mondiale (FFPM) venues depuis 194 pays au Centre mondial pour la paix de CheongShim, en Corée, afin de prendre part à l’inauguration du « Réseau mondial des femmes pour la paix » (ou « ONU-Femmes de type Abel »). Depuis le début de notre mission, mon épouse, madame Hak Ja Han Moon, et moi-même avons exalté la volonté de Dieu et proclamé la vision d’un monde de paix initialement prévu au temps de la création. Nous sommes revenus des États-Unis aujourd’hui, juste après un calendrier providentiel chargé, dans le but d’inaugurer le « Réseau mondial des femmes pour la paix ». Il aura pour mission et objectif providentiels d’instaurer sur la terre le monde de paix durable sans guerres ni conflits. « La Corée est la patrie de Dieu » : mon épouse et moi-même, l’avons déjà déclaré. Aussi est-ce la volonté de Dieu de tenir ici, en Corée, la réunion de lancement du « Réseau mondial des femmes pour la paix » avec le rôle providentiel de guider la réalisation d’un nouveau monde de paix.
Chères dirigeantes du monde entier ! Vous le savez toutes : l’humanité, déchirée par les séquelles de la deuxième guerre mondiale, mais brûlant d’un désir de paix, a fondé l’Organisation des Nations unies selon le plan de Dieu. En juin 1945, San Francisco a accueilli des représentants de 45 pays autour de la Charte de l’ONU. Forte à présent de 193 États membres, l’ONU a fini par devenir la seule organisation au monde vouée à maintenir la paix sur notre globe terrestre. Chefs de file de la paix du monde entier ! Quelle est la réalité actuelle ? L’ONU n’a pu empêcher les nombreuses guerres des soixante dernières années, notamment la guerre de Corée.
Cette réunion inaugurale historique pour lancer le « Réseau mondial des femmes pour la paix » remonte à la création de la Fédération des femmes pour la paix mondiale en avril 1992, au stade olympique Jamshil de Séoul. Mon épouse, madame Hak Ja Han Moon, et moi-même, avions alors déclaré le début de l’ère globale des femmes. Créée comme la colonne vertébrale du mouvement des femmes pour la paix, en accord avec le plan du Ciel, l’inauguration de la FFPM rassemblé 150 000 dirigeantes coréennes et des représentantes d’environ 70 pays. En vingt ans d’existence, la FFPM s’est sans cesse engagée dans le mouvement mondial pour la paix en tissant des réseaux de paix à partir de femmes réparties dans 160 pays.
La FFPM n’entendait pas être une énième organisation de femmes. C’est un mouvement de paix mondial d’un nouveau type avec comme noyau l’objectif providentiel de réaliser le monde idéal de Dieu. On se démarquait de la mouvance féministe politique agressive qui veut atteindre ses objectifs par la lutte. Lancée avec cet objectif providentiel, la FFPM a connu en vingt ans un remarquable essor, menant et gérant des programmes éducatifs et de services dans le monde entier, afin d’élever le statut des femmes et de faciliter l’épanouissement de familles fondées sur un amour vrai
Ce mouvement pour la paix a pu s’étendre avec l’aide de 1 600 volontaires japonaises envoyées dans 160 pays. Elles font avancer la réconciliation entre les nations tout en animant divers programmes bénévoles et éducatifs dans le monde qui transcendent les obstacles raciaux, linguistiques, religieux et nationaux. Tout cela découle du message de mon épouse révélé dans son discours lors du lancement de la FFPM : « Il s’agit de définir ce qu’on entend par être une vraie mère et une véritable épouse en suivant la Vraie Mère, laquelle représente victorieusement les femmes du monde entier. Il nous faut fonder des familles idéales par un mouvement d’amour vrai. Ensuite, nous devrons inciter le mouvement à mettre en pratique l’amour vrai qui consiste à vivre pour les autres dans tous les secteurs de la société, de manière à réaliser un monde de paix. »
Mon épouse fut invitée à donner un message spécial en septembre 1993 au siège de l’ONU à New-York. Sur la base de trois années d’actions humanitaires internationales, le Comité chargé des ONG a recommandé au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer à la FFPM le « statut consultatif général ». Depuis, ce statut a été renouvelé, tous les quatre ans, lors des réévaluations basées sur nos rapports quadriennaux qui impliquent une analyse stricte d’activités et d’accomplissements.
Chaque année, depuis 1997, la FFPM organise un colloque de femmes pour la paix au Moyen-Orient qui suscite un vif intérêt. Une vingtaine de pays y participent. Désormais élargie, elle a généré des activités plus concrètes sur le terrain. À la fin juin de cette année, la FFPM, de concert avec l’Office des Nations unies à Genève (ONUG), a parrainé la XVIe conférence annuelle du Moyen-Orient sur le thème « Les enfants affectés par les conflits et les catastrophes : prévention, protection, guérison et émancipation ». En voyant les orateurs de l’ONU apporter leur savoir-faire dans des domaines précis, et la participation active de plusieurs ambassadeurs à l’ONU, de conseillers et de représentants internationaux d’ONG, je me suis dit que ces réunions sont de nature à proposer de vrais remèdes pour guérir notre monde. La FFPM déploie des secours pour les victimes de catastrophes naturelles et de famines. Sous la devise « Partageons une partie de nos ressources avec les autres », elle a lancé le projet du 1 % Love Sharing pour aider les enfants et les femmes de Corée du Nord.
Mais la FFPM doit aller plus loin. Il lui faut franchir l’étape suivante et s’acheminer vers la création d’un monde de paix en unissant ses forces avec d’autres ONG et dirigeantes du monde. Le lancement du « Réseau mondial des femmes pour la paix », qui ira au-delà du niveau des ONG féminines et rassemblera les gouvernements du monde, est absolument indispensable. C’est une demande de Dieu qui doit être suivie à la lettre.
Vers quoi doit se tourner désormais l’humanité ? Elle rencontre aujourd’hui des problèmes que seuls régleront les idéaux d’amour vrai centrés sur Dieu et l’idéal d’une seule famille en Dieu. Mon épouse et moi-même, comme Vrais Parents, passons notre vie à les enseigner depuis que nous avons reçu l’enseignement du Ciel.
Le Ciel a déjà décrété que le 13e jour du 1er mois selon le calendrier céleste, en 2013, sera le « jour de la Fondation ». Il importe que l’humanité obéisse humblement au commandement du Ciel. Le cours de l’humanité a été fixé. Maintenant que le jour « J » est arrêté par le Ciel par les Vrais Parents, pourquoi hésiter ? Il reste moins d’un an. Le Ciel bénira vos efforts visant à établir un monde de paix centré sur le « Réseau mondial des femmes pour la paix ». Je veux rappeler la priorité du « Réseau mondial des femmes pour la paix » : animer un mouvement de vraies familles qui vivent pour les autres dans l’amour vrai et en parallèle mener un travail d’éducation aux valeurs. La guerre et le conflit naissent de motifs égoïstes : on veut prendre de force à autrui son bien, sa terre ou autre chose. En revanche, la paix s’obtient en s’investissant pour autrui, autrement dit en donnant avec un amour authentique. Des changements s’annoncent. Tels des tsunamis, ils balaieront les dirigeants qui tournent le dos aux nouvelles réalités du monde ou refusent de les voir. Je pense que le temps est maintenant venu d’aller courageusement de l’avant et de saisir de nouvelles opportunités pour promouvoir les valeurs.
Qui devient artisan de paix ?
Le rôle des femmes
La femme n’est pas là pour soutenir l’homme et être sa protégée. Indépendante et représentant l’aspect féminin de la nature de Dieu, sa présence permet à l’homme d’être plus complet et plus masculin. Centrées sur l’amour vrai, les femmes sont pour les hommes de précieuses partenaires d’amour. L’homme et la femme sont d’une valeur strictement égale. Unis dans l’amour vrai de l’idéal originel, l’homme et la femme partagent la même position. Ils peuvent travailler côte à côte dans tous les domaines. Les hommes et les femmes, que l’amour originel rapproche et unit dans l’idéal d’amour vrai de Dieu, ont été créés pour devenir des êtres égaux à part entière. L’amour vrai les place non seulement au même rang, mais les met à égalité au plan de la participation et du partage des biens. Dans un partage mutuel absolu, ils peuvent créer une plus grande unité et se sentir plus forts. En donnant à l’autre, par amour, ce qu’ils ont, avec la volonté de se compléter mutuellement, ils peuvent s’unir en un tout plus grand et tout partager ensemble. Au XXIe siècle, les femmes joueront un rôle historique mondial majeur pour la construction d’un monde de paix, de concert avec les hommes. Dépassant un siècle de pouvoir et de technologie, les femmes seront l’axe central pour bâtir le siècle de l’amour et de la culture de paix, et leur rôle sera plus important que jamais.